Europe & international
L’écologie face à la guerre : protéger pour pacifier
Alors que la production alimentaire mondiale est suffisante pour nourrir correctement tout le monde (8 milliards de personnes), et que l’invasion militaire de la Russie contre l’Ukraine entraîne une réduction estimée au maximum à 1 % de la production mondiale, il s’agit de proposer une gestion rationnelle de cette restriction en commençant par supprimer ou diminuer les usages secondaires et concurrents (agrocarburants et élevages granivores).
Du passé colonial au futur partenarial : écrire l’histoire ensemble !
Il y a deux ans, le Parlement belge décidait de faire face à l’Histoire en ouvrant un travail de mémoire sur notre passé colonial et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui. Un exercice indispensable pour permettre à l’État belge d’assumer dignement ses errements et fautes passées et d’ouvrir une nouvelle page d’histoire sur des fondations lucides.
Quel dispositif pour responsabiliser les multinationales ?
De nombreuses sociétés transnationales – également appelées multinationales – s’accommodent fort bien des violations des droits humains commises au sein de leur chaîne de production ou de distribution. Il existe aujourd’hui plusieurs voies pour les responsabiliser.
– Voix de l’Est (1/4) – Małgorzata Tracz: « Les dirigeants occidentaux n’ont pas écouté la voix des dirigeants de l’Europe orientale, disant que Poutine est un homme dangereux »
« Quand la crise à la frontière polono-biélorusse a commencé, en tant qu’écologistes avons souligné l’importance de traiter tout le monde de la même manière. Nous devons accepter des réfugiés. Nous devons les aider. Les Syriens et les Afghans ont été trompés par Loukachenko. Notre obligation en tant qu’État est de les aider, de leur donner une protection internationale, de leur fournir des logements, une aide sociale, etc. »
– Voix de l’Est (2/4)- Maria Kurinna: « Il est fondamental de redonner un sens à la justice pour les survivants et les victimes du conflit actuel »
Générations après générations, les artistes et les représentants publics ukrainiens se sont battus pour notre identité, pour notre choix d’être une nation libre.
– Voix de l’Est (3/4)- Yevheniia Zasiadko: «Dans le cadre environnemental, il faudra 40 voire 50 ans pour revenir au stade initial »
« L’histoire nous montre que les effets de conflits particulièrement intenses peuvent continuer à se faire sentir des décennies après leur terme. Dans le cadre environnemental, il faudra 40 voire 50 ans pour revenir au stade initial »
– Voix de l’Est (4/4)- Agnieszka Lichnerowicz : « Le conflit en Ukraine est la première guerre menée avec le drapeau de l’Union européenne »
« … L’Occident a plus d’expérience avec la démocratie, avec la construction de bonnes institutions, mais ce que nous avons vécu et ce que nous vivons compte. Nous pouvons attester à quel point il est facile de perdre la démocratie, à quel point il est rapide d’avancer vers le populisme fasciste quand les gens sont pauvres. »
Chaque jour, la Belgique transfère 10 millions d’euros à Poutine
Le conflit en Ukraine fait rebondir le débat énergétique déjà particulièrement mouvementé ces derniers mois en Belgique. Alors que les débats houleux de 2021 portaient sur la sécurité d’approvisionnement, l’invasion russe attire l’attention sur le soutien que l’achat de gaz apporte au complexe militaire de la Russie de Poutine. Bien que la Belgique ne soit que peu directement dépendante du gaz russe, la perspective d’ouverture de nouvelles centrales au gaz suscite de nombreuses réactions..
L’implication belge au Sahel, au carrefour de la sécurité et de la coopération
Huit ans après le début de l’engagement de la communauté internationale au Mali, les signaux alarmants d’aggravation de la crise qui enflamme le Sahel ne cessent de se multiplier.