Démocratie et citoyenneté
Quelles institutions de gestion sociale des risques ?
Notre société produit des effets indésirables, dangereux pour l’humanité, dont les impacts dépassent les frontières, sont difficilement identifiables et sont systémiques. Tchernobyl, la crise de la vache folle, la crise de la dioxine, la crise du Covid-19 en sont autant d’exemples. Leur gestion repose donc sur une compréhension et une gestion du phénomène d’autant plus compliquée qu’elle porte à la fois sur de nombreux aspects de la vie contemporaine et sur des impacts inégalement répartis dans la société.
François Debras: « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de parti d’extrême droite qu’il n’y a pas de discours d’extrême droite »
L’extrême droite est-elle démocratique? François Debras a retourné la question : plutôt que de se demander s’ils sont, oui ou non, démocratiques, puisqu’ils en parlent beaucoup, demandons-nous comment ils définissent la démocratie et ce qu’est vraiment la démocratie pour eux…
Des cerveaux verts ? Ce que les neurosciences peuvent apporter à l’écologie politique.
Les écologistes présentent souvent leurs propositions en des termes complexes et nuancés : pour être entendus, il leur faudrait donc simplifier. Or, précisément, les propositions écologistes s’appuient sur la prise en compte des interdépendances, des chaînes de causalité circulaires, complexes : ce seraient donc les dénaturer que de les simplifier. Il pourrait sortir, des considérations qui vont suivre, une manière d’affronter ce dilemme.
Sur la piste d’un éco-décolonialisme ?
Le monde occidental a récemment été secoué par la mise en lumière, dans l’espace public, des questions racistes et décoloniales. Il est probable que cette perception soudaine d’un « décolonialisme inachevé » n’est que la pointe de l’iceberg d’un travail longuement mené par de nombreux auteurs, y compris récemment dans la sphère écologiste.
Romain Landmeters : « Quel est l’un des grands consensus entre historien.ne.s de la colonisation ? Celui sur la violence de l’entreprise coloniale belge. »
Les historien·ne·s s’accordent sur le fait que la violence a eu lieu non seulement de manière très prégnante dans la société de l’État indépendant du Congo, mais qu’elle a perduré jusqu’à la fin de la colonisation, dans des formes peut-être moins visibles, mais de manière tout aussi prégnante
Tayino Chérubin : « Le 7 juin, c’était la première fois que l’occasion se présentait de crier le ras-le-bol de ces violences faites aux jeunes afrodescendant.e.s »
Tous ces jeunes qui sont en général absents des médias dont la citoyenneté est parfois remise en cause, tous ces jeunes ont eu un espace public pour venir ensemble crier leur place dans le pays.
Politique pour le changement : Black Lives Matter en Europe
L’assassinat de George Floyd aux États-Unis en mai 2020 a mis à nu la violence policière et galvanisé les protestations partout dans le monde. Il a également apporté la preuve des conséquences mortelles du racisme structurel qui ronge les sociétés sur les deux rives de l’Atlantique. Comment faire pour s’assurer que cette vague de colère se traduise par une politique qui change la donne ?
La politique de lutte contre le racisme mise en pratique : les Verts et Black Lives Matter
Le militantisme antiraciste connaît un regain chaque fois que se produisent des événements horribles et traumatisants, comme la mort de George Floyd. Trop souvent pourtant, il s’évanouit au fil de la réaffirmation des anciennes structures et cultures oppressives.
Stéphanie Ngalula : « Comment regarde-t-on notre histoire en face, sans tabou, sans détour ? »
« Tel qu’il est présenté et pensé, notre espace public n’est pas en adéquation avec les principes humanistes et les valeurs d’égalité dont se revendiquent notre pays. »