Démocratie et citoyenneté
Mieux parler des enjeux de climat et biodiversité
Mieux parler des enjeux de climat et biodiversité Le "petit Lakoff" sans peine ! par Gérard Pirotton1 « La plupart de ce que nous comprenons dans le discours public ne réside pas dans les mots eux-mêmes, mais dans la compréhension non consciente que nous apportons aux...
Quel dispositif pour responsabiliser les multinationales ?
De nombreuses sociétés transnationales – également appelées multinationales – s’accommodent fort bien des violations des droits humains commises au sein de leur chaîne de production ou de distribution. Il existe aujourd’hui plusieurs voies pour les responsabiliser.
Quelles institutions de gestion sociale des risques ?
Notre société produit des effets indésirables, dangereux pour l’humanité, dont les impacts dépassent les frontières, sont difficilement identifiables et sont systémiques. Tchernobyl, la crise de la vache folle, la crise de la dioxine, la crise du Covid-19 en sont autant d’exemples. Leur gestion repose donc sur une compréhension et une gestion du phénomène d’autant plus compliquée qu’elle porte à la fois sur de nombreux aspects de la vie contemporaine et sur des impacts inégalement répartis dans la société.
François Debras: « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de parti d’extrême droite qu’il n’y a pas de discours d’extrême droite »
L’extrême droite est-elle démocratique? François Debras a retourné la question : plutôt que de se demander s’ils sont, oui ou non, démocratiques, puisqu’ils en parlent beaucoup, demandons-nous comment ils définissent la démocratie et ce qu’est vraiment la démocratie pour eux…
Des cerveaux verts ? Ce que les neurosciences peuvent apporter à l’écologie politique.
Les écologistes présentent souvent leurs propositions en des termes complexes et nuancés : pour être entendus, il leur faudrait donc simplifier. Or, précisément, les propositions écologistes s’appuient sur la prise en compte des interdépendances, des chaînes de causalité circulaires, complexes : ce seraient donc les dénaturer que de les simplifier. Il pourrait sortir, des considérations qui vont suivre, une manière d’affronter ce dilemme.
Sur la piste d’un éco-décolonialisme ?
Le monde occidental a récemment été secoué par la mise en lumière, dans l’espace public, des questions racistes et décoloniales. Il est probable que cette perception soudaine d’un « décolonialisme inachevé » n’est que la pointe de l’iceberg d’un travail longuement mené par de nombreux auteurs, y compris récemment dans la sphère écologiste.
Romain Landmeters : « Quel est l’un des grands consensus entre historien.ne.s de la colonisation ? Celui sur la violence de l’entreprise coloniale belge. »
Les historien·ne·s s’accordent sur le fait que la violence a eu lieu non seulement de manière très prégnante dans la société de l’État indépendant du Congo, mais qu’elle a perduré jusqu’à la fin de la colonisation, dans des formes peut-être moins visibles, mais de manière tout aussi prégnante
Tayino Chérubin : « Le 7 juin, c’était la première fois que l’occasion se présentait de crier le ras-le-bol de ces violences faites aux jeunes afrodescendant.e.s »
Tous ces jeunes qui sont en général absents des médias dont la citoyenneté est parfois remise en cause, tous ces jeunes ont eu un espace public pour venir ensemble crier leur place dans le pays.
Politique pour le changement : Black Lives Matter en Europe
L’assassinat de George Floyd aux États-Unis en mai 2020 a mis à nu la violence policière et galvanisé les protestations partout dans le monde. Il a également apporté la preuve des conséquences mortelles du racisme structurel qui ronge les sociétés sur les deux rives de l’Atlantique. Comment faire pour s’assurer que cette vague de colère se traduise par une politique qui change la donne ?