À qui appartient l’air que nous respirons ? L’eau qui s’écoule naturellement ? Les graines et semences naturelles, etc. La réponse qui coule de source serait : à tout le monde et à personne. C’est un peu le sens traditionnel donné aux “biens communs”. Mais si nous élargissons à de nouvelles notions, tout aussi importantes et plus complexes, comme le génome humain ou les logiciels libres, nous commençons à réfléchir à une toute autre organisation de la société : celle où c’est l’usage qui remplace la notion de propriété, qu’elle soit publique ou privée. Nous arrivons ici dans l’institution des “communs” (“commons”) pour gérer des ressources de manière démocratique.

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