La démocratie représentative souffre de sérieux symptômes, elle souffre d’une crise de confiance qui se traduit notamment par une désaffection de plus en plus grande à l’égard de son fonctionnement, sa faible efficacité, voire son impuissance, est aussi régulièrement soulignée alors que nos sociétés sont confrontées à des problèmes écologiques et sociaux graves.

La célèbre phrase d’Albert Camus « quand une démocratie est malade, la fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles » nous rappelle qu’il est essentiel de se pencher sur les questions démocratiques.

Pouvons-nous mieux comprendre les causes de cette situation (le poids de la logique économique actuelle, les limites des élections,…) ? Et surtout, à partir de là, pouvons-nous discerner quels changements nous devrions apporter à nos institutions démocratiques ? Quelles institutions permettraient aux citoyens de pouvoir donner eux-mêmes, plus directement, du sens à leur avenir ?

Nous aborderons en particulier les votations populaires (exemple du système suisse ), les assemblées citoyennes décisionnelles ou encore la portée possible du tirage au sort.

Cette formation se déroulera sur deux sessions… La seconde session aura lieu au début de l’année 2024

Avec Olivier Petit, philosophe et chef de cabinet adjoint COCOM-COCOF d’Alain Maron et de Barbara Trachte