Les Verts doivent continuer à jouer à fond leur rôle d’ « éclaireurs » de nos démocraties pour les aider à préparer l’avenir.
C’est avec cette conviction forte que les Grünen ont participé depuis plusieurs mois à un long processus de débats internes qui a culminé les 1, 2 et 3 septembre 2006 dans un « Congrès d’Avenir ». Pas moins de 1.500 personnes sont venues à Berlin pour y participer. Après avoir refondé leur programme sur les valeurs de justice et d’autodétermination, les Verts allemands veulent être équipés idéologiquement pour orienter les réformes à venir dans des domaines cruciaux comme l’énergie, l’emploi, la formation et l’intégration. Le congrès a aussi été marqué par un retour à l’avant-plan de l’enjeu écologique avec une insistance particulière sur les réformes à effectuer d’urgence pour freiner le réchauffement de la planète.
Outre un compte-rendu impressionniste du Congrès, Etopia a choisi de traduire et de publier un ensemble de quatre textes qui donnent une idée des débats actuellement en cours en Allemagne, chez les écologistes allemands mais pas uniquement. Ils traitent notamment des relations entre l’écologie et le capitalisme, de l’approche verte des enjeux sociaux et de la nécessité d’un « nouveau réalisme » imposé par la gravité du problème climatique. Sur ce thème, nous publions une traduction d’un article saisissant de Fritz Vorholz paru dans le grand hebdomadaire « Die Zeit ».