Alors que l’édifice européen est attaqué de toutes parts, cet essai veut montrer qu’il existe une ligne de crête entre l’eurobéatitude des fédéralistes et l’europhobie des nationalistes.
C’est peu dire que l’Europe a mauvaise presse ces derniers temps, Bruxelles apparaissant comme le chaudron de sorcière où se mitonnent l’austérité et la mise sous tutelle des peuples. Rien de nouveau, dira-t-on. Sauf qu’avec la crise, la critique de ce processus politique complexe qu’est l’Union européenne connaît une radicalisation croissante, particulièrement en France.
Or, nous disent les auteurs, « l’Europe, c’est nous ! » C’est à nous de nous mobiliser et de réclamer « notre » projet européen, loin d’un néolibéralisme destructeur. Les droits fondamentaux, civils et sociaux dont nous jouissons ont été conquis au cours des trois derniers siècles dans un cadre national.
Serons-nous, Européens, capables de les défendre et de les approfondir dans un cadre plus large ? Tel est le défi présenté par cet essai, qui nourrit l’ambition de remettre quelques pendules à l’heure – ou l’église au milieu du village, comme disent les Allemands.
144 pages, prix public : 12 euros
En librairie le 10 avril 2014
ISBN : 978-2-36383-131-6