L’histoire déjà riche de la pensée et du mouvement écologistes nous contraignent à nous poser la question de la mémoire de cette pensée et de ce mouvement. La première partie du présent texte s’attachera à présenter quelques jalons de l’histoire européenne de l’écologie[Pour de plus amples développements, voir Daras, J.. Du passé… pour l’avenir. Ecolo : 30 ans d’évolution, Etopia, septembre 2010. [www.etopia.be/spip.php?article1642

]] La seconde partie présentera les sources disponibles en la matière et particulièrement celles conservées au centre d’archives Etopia.

1. Introduction[[Ce texte a fait l’objet d’une communication aux premières rencontres internationales du Réseau HISTECOLOGIA organisées à Paris, le 9 décembre 2010 : Des patrimoines pour l’histoire de l’écologie, sous le titre « Quelles collections pour quelle histoire européenne de l’écologie ? »

]]

L’asbl Etopia, centre d’animation et de recherche en écologie politique, est une association d’éducation permanente qui abrite un centre d’archives privées. Celui-ci s’est donné trois objectifs : accueillir les archives liées à l’écologie politique et à la mouvance environnementale, assurer le traitement archivistique de ces fonds et valoriser ces différentes collections auprès d’un large public dans le respect des conventions et délais légaux. Son patrimoine relativement jeune est à la fois de nature politique et associative. Il rassemble les archives du parti Ecolo créé en 1980 et celles du parti vert européen, de même que des archives issues d’associations environnementales et de personnes engagées dès les années 60 dans la préservation de la nature ou dont les revendications sont à mettre en lien avec les fondements de l’écologie politique.

Depuis le démarrage de l’activité du centre d’archives, ses responsables sont conscients de l’importance d’accueillir non seulement les archives de l’écologie politique, dont les premières traces en Belgique francophone remontent au début des années 70, mais aussi celles des associations environnementales. Vu l’enjeu environnemental pour le XXIe siècle, il est capital de rassembler ces sources afin de les rendre accessibles non seulement à la communauté scientifique mais également au citoyen[Pour un aperçu plus complet et détaillé de nos collections, voir : Hendrick, A. ; Laureys, D. ; Dutrieue, A-M.. Etat des fonds et collections du centre d’archives privées d’Etopia, Etopia, mars 2010. [www.etopia.be/spip.php?article79 .

]].

La spécificité de ce patrimoine est sans doute sa jeunesse mais aussi et surtout la diversité de ses supports. Etant contemporain des nouvelles technologies de l’information et d’une société où la production de contenu est toujours plus volumineuse, nous devons développer des techniques et méthodes nouvelles afin d’assurer une sauvegarde à long terme de ces nouveaux supports. Le centre d’archives d’Etopia expérimente donc de nouvelles voies afin de relever ce défi numérique. C’est ainsi, par exemple, qu’il propose à ses producteurs d’archives des méthodes de classement afin d’organiser en amont l’archivage à venir. Il a également mis en place une base de données permettant un archivage courant des documents clés produits par les services producteurs[[Voir pour plus de détails : Dubois, M.-L.. Comment contribuer à la collecte et à la conservation de sources pour les historiens de l’écologie. L’exemple d’Etopia. Etopia, juillet 2010, www.etopia.be/spip.php?article1164

]].

2. Quelques repères dans l’histoire européenne de l’écologie

Les années suivant la fin de la guerre 40-45, communément appelées les « trente glorieuses », ont profondément changé le monde en commençant par l’Europe dont la nécessaire reconstruction sera soutenue par le célèbre « plan Marshall ». Cette période de croissance démographique et de plein emploi sera également synonyme de boom économique. C’est ainsi que l’embryon de l’actuelle Union européenne verra le jour via la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA).

L’amélioration du niveau de vie des citoyens, la mutation énergétique du charbon vers le pétrole et le début du nucléaire donneront l’illusion d’un monde parfait. Et pourtant, dès les années 60, des voix s’élèvent pour dénoncer le matérialisme forcené et ses effets sur l’environnement. Citons notamment l’ouvrage de Rachel Carson « le printemps silencieux » ou encore « Avant que nature meure. Pour une écologie politique » de Jean Dorst en 1965.

C’est à cette époque également que surviennent les premières catastrophes pétrolières et que l’armée américaine utilise des armes chimiques au Vietnam. Les prises de conscience vont progressivement pousser certains citoyens et scientifiques à s’engager dans des associations environnementales et de défense de la nature. Le rapport Meadows en 1973 « The Limit to Growth » dont la traduction française provoquera une onde de choc : « Halte à la croissance ? » accélèrera la conscientisation en faveur de l’écologie.

En France, au début des années 70, l’écologie politique est d’abord un phénomène médiatique avec la création de revues comme La Gueule ouverte ou le Sauvage qui vont contribuer à populariser l’écologie politique auprès du grand public. La naissance des Amis de le Terre France en 1973 et la candidature de René Dumont aux élections présidentielles de 1974 entament son ancrage dans le paysage politique.

Du côté belge, c’est au travers de la publication Démocratie nouvelle que les premiers écologistes vont faire entendre leur voix. Ils déposeront également une liste pour les élections de 1974 et contribueront activement à la création de la section belge des Amis de la Terre en 1976.

Comme le dit José Daras[[Op. cit.

]] : « Dans le foisonnement de ce que l’on allait appeler les nouveaux mouvements sociaux, l’écologie se cherche, se disperse et se trouve. Des liens se créent, les mêmes personnes sont à la fois anti-nucléaires, tiers-mondistes, féministes, pacifistes… Le lien commun : on ne défend pas un intérêt personnel et on pose la société civile en gardienne des libertés face à l’Etat hégémonique. Il restait sans doute aux activistes de ces nouveaux mouvements sociaux à rencontrer les protecteurs de l’environnement et de la nature. »

En Belgique, c’est en 1976 à Namur que l’on trouve la première liste électorale ou le mot « écologie » apparaît, elle s’intitule Combat pour l’écologie et l’autogestion. Suivront en 1977 et 1978 le dépôt de listes portant les appellations « Wallonie-Ecologie » ou « Ecolog ».

Les élections européennes de 1979 marquent un tournant pour les écologistes belges qui obtiennent plus de 5% avec la liste Europe-Ecologie pour les francophones et 2,2% avec la liste néerlandophone d’Agalev. Après de nombreuses discussions, la décision est prise de créer une structure politique permanente à côté des Amis de la Terre qui restent de leur côté soucieux de préserver leur pouvoir d’actions de terrain et d’éducation permanente. C’est au terme de deux assemblées constitutives en mars 1980 que le parti Ecolo voit officiellement le jour. Un peu plus d’un an plus tard, en décembre 1981, les six premiers élus Ecolo entrent à la Chambre des représentants et au Sénat aux côtés de trois élus du parti frère flamand Agalev.

Au début des années 80, les partis verts se structurent progressivement un peu partout en Europe (dite de l’Ouest à l’époque) mais aussi sur les autres continents comme en Amérique latine. Les pays disposant d’un mode de scrutin proportionnel (ou assimilé) verront évidemment rapidement émerger un parti écologiste dans leur paysage politique. Citons par exemple, ECOLO et AGALEV en Belgique, DIE GRÜNEN en Allemagne ou encore les Verts luxembourgeois. Dans le cadre d’un scrutin majoritaire, il est par contre plus difficile d’émerger. C’est le cas des Verts français ou britanniques.

Le premier congrès des Verts européens se déroule en Belgique, à Liège, en 1984. Une déclaration commune en vue des élections européennes y est signée par neuf partis verts (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas, Suède). Lors de ces élections, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique envoient des députés verts à Strasbourg. Les Français doivent attendre 1989 pour voir des Verts français entrer au parlement européen. Le Groupe des Verts Européens compte alors trente membres. L’identité d’une famille verte commence à s’affirmer.

Aujourd’hui, le Groupe des verts/ALE compte cinquante-cinq membres dont quarante-six verts, sept régionalistes (ALE) et deux indépendants. Il est co-présidé par Rebecca Harms et Daniel Cohn-Bendit.

À côté du groupe des Verts au parlement européen, Le Parti vert européen (PVE) compte 34 partis membres, auxquels s’ajoutent 10 observateurs. Il fédère donc les Verts de toute l’Europe (dans et hors de l’Union européenne). Il voit le jour lors du congrès de Liège en 1984 sous le nom Coordination des Verts européens dont le but était de permettre aux verts émergents de se rencontrer et de confronter leur point de vue. La coordination change de nom en 1993 pour devenir la Fédération européenne des partis verts dotée d’organes permanents devant permettre la convergence idéologique afin de parler progressivement d’une seule voix. C’est à Rome en 2004 que la fédération laisse la place au Parti vert européen. Depuis, les Verts européens mettent l’accent sur l’action collective et la cohérence politique. Les relevés des votes au parlement européen ou les campagnes électorales communes en 2004 et 2009 en attestent.

Signalons encore la naissance en 2005 de la Green European Foundation dont le but est d’alimenter la création d’un espace public européen au sein de la famille verte et au-delà. Elle est présidée actuellement par l’ancien député européen belge, Pierre Jonckheer.

Enfin il est important de mentionner l’existence de la coordination mondiale des partis verts, Global Greens, créée à Canberra en Australie en 2001.

3. Les sources disponibles

On le voit, la mouvance environnementale et l’écologie politique en Europe disposent déjà d’une histoire riche et les documents retraçant ces évènements doivent dès à présent être conservés.

3.1 Les écrits fondateurs

Parmi les sources disponibles, nous connaissons déjà les écrits des précurseurs de l’écologie politique qui ont fortement inspirés les premiers écologistes des années 70. Citons à cet égard, l’excellent article d’Ivo Rens et Jacques Grinevald : Jalons pour une historiographie de l’écologie politique paru dans la revue suisse Cadmos au printemps 1979. Vous y retrouverez les références essentielles d’auteurs anglo-saxons et les éléments de contexte qui ont permis l’émergence de l’écologie politique.

Dans le paysage francophone des années 70 citons évidemment les revues la Gueule ouverte et Le Sauvage dont plusieurs illustrations et extraits sont repris dans des tracts et publications des partis écologistes (Citons par exemple le dessin repris sur un autocollant de Wallonie Ecologie ou encore le dessin de Reiser pour une affiche d’Europe Ecologie en Belgique en 1979).

Citons également les auteurs qui vont construire progressivement la pensée écologiste. Parmi ceux-ci, Ivan Illich, André Gorz, Edgar Morin, Amory Lovins, Gregory Bateson, Nicolas Georgescu-Roegen et bien évidemment René Dumont mais également des auteurs contemporains comme Alain Lipietz ou Tim Jackson.

3.2 La conservation des sources en Europe

La structuration des partis politiques verts et des associations environnementales stimule la diffusion des idées à travers des documents sur différents supports. Ceux-ci sont conservés en tout ou en partie dans différents centres d’archives en Europe comme celui de la Fondation Hendrich Böll en Allemagne, le centre d’archives privées Etopia en Belgique francophone ou encore à l’Amsab pour la partie néerlandophone belge.

3.3 Les sources conservées au centre d’archives d’Etopia

Parmi les fonds et collections conservés au centre d’archives privées Etopia figure celui de l’asbl Mediacom créée à la fin des années 70, qui avait pour objectif de fédérer les « médias communautaires » et « alternatifs » du monde francophone. Ce fonds constitué essentiellement de périodiques traite de revendications comme le pacifisme, la coopération avec le tiers-monde, le féminisme, la protection de l’environnement, la dynamique des coopératives, etc. On y retrouve des publications belges mais également françaises ou en provenance du continent africain. Partiellement traité et accessible, il permet d’étudier le terreau idéologique et associatif ayant bercé les premières années de l’écologie politique francophone.

Vous retrouverez également chez nous les archives des principales associations écologistes ou environnementales comme les Amis de la terre Belgique et Inter-environnement Wallonie, la fédération des associations environnementales francophones ou encore des papiers de personnes ayant milité dans des associations comme le Groupement des Jeunes protecteurs de la nature (G.J.P.N.) à la fin des années 70 ou les archives de l’Institut Eco-Conseil, organisme certifiant la formation des eco-conseillers. Parmi ces fonds, nous retrouvons également une collection d’autocollants reprenant le slogan « nucléaire non merci » traduit dans de nombreuses langues. On voit que ce slogan est aujourd’hui encore repris par les opposants au nucléaire partout en Europe.

Nous avons entamé depuis quelques années déjà une démarche active auprès des associations environnementales afin d’enrichir nos fonds et collections et contribuer ainsi à la préservation de la mémoire de ces acteurs importants pour l’histoire de la mouvance environnementale. Ces démarches demandent du temps, de la diplomatie et de la perspicacité. En effet, entre le premier contact avec l’association et l’identification des archives à sauver, il faut convaincre les responsables de nous confier leurs archives, éviter que les archives ne soient stockées dans des locaux humides ou trop secs. Il faut également éviter que les producteurs effectuent un premier tri eux-mêmes et se débarrassent ainsi de papiers précieux sur le plan historique par manque de connaissance de ce qui constitue des archives. Aussi, essayons-nous d’agir préventivement en proposant nos services pour le tri des archives et la réalisation de relevés « avant » les déménagements par exemple.

Etant financée pour 60% par le parti Ecolo, Etopia conserve naturellement l’ensemble des archives du parti. Ceci rassemble : des documents ronéotypés des débuts, des archives numériques des dix dernières années ; des affiches électorales, tracts et supports de campagne, des documents produits par les différentes instances du parti ainsi que les archives des cabinets des ministres écologistes.

Quelques mots au sujet des archives ministérielles précisément : aux yeux des écologistes belges, la conservation et la mise à disposition au public des archives des cabinets ministériels sont essentielles pour assurer la transparence des décisions prises par nos hommes et femmes politiques. La mission d’archivage est pleinement intégrée dans les principes de la bonne gouvernance. Chaque ministre a donc organisé l’archivage des dossiers de son cabinet et versé la plupart de celles-ci dans des services d’archives publiques (Archives de l’État ou au Service d’archives de la Région wallonne). Ces versements font l’objet d’une déclaration de don ou d’un contrat de dépôt. Seuls certains dossiers ayant encore une haute valeur politique sont conservés au centre d’archives privées d’Etopia. Par cette pratique, le parti Ecolo démontre qu’il considère ces archives comme faisant partie du patrimoine commun des Belges avant d’être celui des écologistes.

A côté des archives du parti, nous disposons également des documents des prémices du parti Ecolo dont ceux de Démocratie nouvelle, mouvement de réflexion et d’action dont le manifeste en 1973 démontre clairement sa filiation avec l’écologie politique et encore des documents des premières listes déposées lors d’élections comme Combat pour l’écologie et l’autogestion, Wallonie-écologie ou Europe écologie.

Signalons encore qu’à l’occasion des 30 ans du parti en 2010, un appel a été lancé afin de recueillir les papiers personnels des membres fondateurs ou actifs du parti. Cela donne l’occasion de découvrir de belles pièces d’archives qui doivent encore être inventoriées avant d’être pleinement valorisées. Une collecte d’archives orales est également en cours afin de recueillir les témoignages de ces fondateurs et membres actifs. Ces récits donnent bien sûr un éclairage nouveau aux écrits et permettent de recueillir des anecdotes intéressantes et des éléments de contexte à remettre en perspective afin de mieux appréhender notre histoire. Un DVD retraçant l’histoire d’Ecolo a ainsi vu le jour à partir de ces témoignages[Brewaeys, Ph. Ecolo mémoire pour le futur : 30 ans d’évolution, Etopia, septembre 2010. [www.etopia.be/spip.php?article1642

]].

Etopia contribue aussi pleinement à l’histoire européenne de l’écologie puisqu’il accueille depuis mars 2010 les archives du Parti vert européen dont le siège principal est à Bruxelles. Ce fonds, qui compte déjà 56 caisses de déménagement, sera inventorié dans le courant de l’année 2011 ; il sera complété par un second versement prochainement. Comme je l’ai évoqué en début d’exposé, il est certain que ce fonds sera riche en enseignements pour l’histoire européenne de l’écologie.

En effet, le fonds du Parti vert européen se compose de documents, sur tous supports, des origines de la Coordination à nos jours. Nous y retrouvons ainsi des documents fondateurs de la fédération ainsi que des archives de ou sur tous les partis verts membres de la fédération, de ou sur les partis restés « observateurs », ainsi que des partis verts des autres continents. Citons encore les dossiers des Conseils et des Congrès tenus par les Verts européens, les documents du secrétariat général de la coordination, nombre de dossiers de campagne thématique (comme celle sur le Climate Change) ou relatifs aux élections, les publications périodiques ou thématiques, sans compter les photos, les affiches, les cassettes….

A côté de ce fonds essentiel pour la connaissance de l’histoire des écologistes européens nous disposons également des archives de la Fédération des Jeunes verts européens (la FYEG – Federation Young European Greens) et de quelques papiers et documents relatifs à des initiatives écologistes intéressantes pour l’histoire européenne comme quelques papiers d’Ecoropa, action écologique européenne, retrouvés dans les archives d’un fondateur du parti Ecolo. Cette association active à la fin des années 70 cherchait à coordonner au plan européen l’action et la réflexion écologique dans une optique fédéraliste. On y retrouve notamment un manifeste tentant de faire le point en plusieurs domaines de la réflexion écologique et une publication portant le titre : la réalité sur l’énergie : 21 questions – 21 réponses. Citons encore l’initiative de parlementaires belges en 1997 d’organiser le sommet du P7 en référence aux sommets du G7. Cette rencontre a réuni des personnalités de mouvements solidaristes et émancipateurs de 7 pays parmi les plus pauvres du monde, et un large public d’acteurs engagés du Nord et du Sud. Et dans la même veine, notons que les archives de nos parlementaires européens dont Pierre Jonckheer, actuel président de la Fondation verte européenne et Isabelle Durant, actuelle vice-présidente du parlement européen constitueront à coup sûr des sources intéressantes pour les historiens et chercheurs de l’écologie politique.

4. Conclusions

Aujourd’hui, on constate que l’histoire européenne de l’écologie est vivante et active.  Les acteurs qui la construisent sont bien conscients de l’importance de conserver et d’organiser ces documents essentiels qui permettront aux générations futures de comprendre les enjeux qui nous occupent aujourd’hui.

Néanmoins, il reste du travail pour rassembler toutes les sources. La politique de sauvegarde que nous avons adoptée commence à produire ses fruits et pourrait être appliquée ailleurs.

Il faut ensuite organiser ces archives, les traiter et les valoriser. Pour mener à bien cette mission, des moyens financiers suffisants sont indispensables.

Enfin, il faut penser à coordonner nos actions afin d’échanger sur nos pratiques de travail et organiser la valorisation de ce patrimoine via des partenariats entre les centres d’archives verts des différents pays.

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