« Ce que je suis, ce sont les liens que je tisse »
(Albert Jacquard)
Les préoccupations sociales transparaissent tout au long de cet abécédaire.
On les retrouve notamment dans les mots suivants :
âge, arbre, Avijl, démocratie, développement durable, gauche, habitat, inégalité, internet, logement, Melkriek, Moensberg, prime, priorité, solidarité …
Et j’en ai probablement oublié.
Cela ne doit pas surprendre. Le « social » est une thématique au cœur de la pensée comme de la pratique du parti Ecolo.
C’est être « social » de lutter contre la dégradation de l’Environnement qui est surtout préjudiciable aux plus démunis, aux plus fragiles.
C’est être « social » de travailler à l’émancipation des personnes précarisées, sans les pratiques clientélistes traditionnelles.
C’est être « social » de prendre ses distances par rapport à certains comités de quartier qui cherchent à s’approprier l’espace urbain au seul profit de populations privilégiées.
C’est être « social » de défendre les intérêts des minorités discriminées telles que les « sans papier », les homosexuels ou les handicapés.
C’est être « social » de privilégier les liens de solidarité intergénérationnels…
C’est être « social » (et de gauche !) de se ranger, toujours, du côté des plus faibles.
Contrairement aux déclarations récentes de certains, l’écologie politique n’a pas besoin du socialisme pour « être sociale ».
Même s’il est vrai que dans la formule d’un « olivier » peuvent converger utilement un même type de préoccupations.
Contrairement aux a priori, certains élus libéraux peuvent mener une réelle politique sociale.
L’exemple positif du CPAS d’Uccle en témoigne. Pionnier en matière d’actions de réinsertion professionnelle et d’aide psychologique aux personnes en détresse sous une présidence MR puis VLD.
Dans les trois dimensions d’un développement durable
(environnementale, économique et sociale)
la préoccupation sociale ne devrait-elle pas être la première des exigences ?