Le travail au jour le jour est envahissant lorsqu’on est échevine de l’Urbanisme
dans une commune de 75.000 habitants qui « ont une brique dans le ventre »,
et qu’on ne bénéficie pas de l’assistance d’un chef de cabinet !


Chaque jour apporte son lot de courriers, de rendez-vous, de nouvelles demandes de permis à instruire, de réunions de travail, de conflits à arbitrer et de problèmes à résoudre. L’agenda vous est imposé plus que choisi, scandé par les commissions de concertation un mercredi sur deux. Et tout retard est lourd de conséquence pour les citoyens demandeurs de permis.

Déconnecter est difficile, même les week-end (un moment idéal pour les visites de terrain ou la préparation des Collèges du mardi !). Certains dossiers délicats peuvent même devenir obsessionnels ; ils vous assaillent lors de réveils nocturnes.
Je ne m’en plains pas : cette mobilisation est à la mesure de l’implication que j’ai mise dans un travail qui m’a passionnée et m’a beaucoup apporté.

De manière générale, il me semble qu’une responsabilité exécutive impose des obligations au quotidien plus contraignantes que l’exercice d’un mandat législatif.

Face aux impératifs du quotidien, sans l’assistance d’un cabinet,

il ne m’a pas été facile de prendre du recul,

de consacrer beaucoup de temps à une réflexion politique prospective.

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