Confrontés aux mêmes contraintes extérieures et à un même contexte global (mondialisation de l’économie, essor des nouvelles technologies…), certains territoires s’affirment comme des pôles majeurs de développement tandis que d’autres déclinent. L’analyse comparée de leurs performances et de leur attractivité révèle que les territoires peuvent être maîtres de leur destin, souvent bien plus qu’on imagine. Les facteurs endogènes jouent un rôle stratégique essentiel, à commencer par l’aptitude des acteurs locaux à se mobiliser autour de projets partagés.
C’est là que la prospective intervient pour expliquer la différence d’évolutions de territoires, pourtant soumis au même contexte et qui font face à un avenir multiple, ouvert et indéterminé.
Toute vie est empreinte d’une incertitude importante : personne ne sait ce qui va se produire ni comment. S’il est possible de réduire l’incertitude, de tenter de la maîtriser, il est en revanche impossible de la supprimer : l’avenir n’est pas écrit mais reste à faire.
- La prospective fait la différence
- a) Pourquoi faire du long terme ?
- b) Quels outils pour faire de la prospective ?
- c) Se préparer à gérer les conséquences
- d) Vision stratégique à long terme
- Une méthode de prospective
- Phase 0 : Mûrissement et préparation
- Phase 1 : Identification et diagnostic prospectif
- Phase 2 : Définition des enjeux à long terme
- Phase 3 : Construction de la vision commune
- Phase 4 : Désignation des axes stratégiques
- Annexe : Penser l’avenir d’une commune à l’horizon de 40 ans : Exercice pratique (par Mireille Andries)