1 Introduction
L’économie verte est devenue récemment un enjeu majeur de la croissance économique. La croisade environnementale de l’ex-vice-président Al Gore a engendré une vague importante d’activités vertes chez les entrepreneurs américains, soutenue par des fonds de capital-risque. En 2006, on a constaté que les entreprises américaines, soutenues par des capitaux-risqueurs, investissaient carrément trois fois plus dans les technologies propres que les européennes.
Chez nous, la très forte poussée régulatrice visant à promouvoir les éco-innovations ou les technologies propres n’a pas changé fondamentalement nos attitudes et n’a donc pas réussi à engendrer un véritable « pragmatisme vert ».
Ce qui se passe aux Etats-Unis c’est l’apparition d’un cercle vertueux : quelqu’un qui investit dans ce domaine réalise un bénéfice et le réinvestit dans le même domaine. Nous devons développer une culture de ce type en Europe. Pour cela, il n’est pas nécessaire de disposer d’instruments supplémentaires pour favoriser le capital à risque vert. Il est plus utile d’améliorer l’efficacité des outils existants et de parvenir à une meilleure connaissance des investisseurs informels.
Pour inciter le secteur privé à financer la création d’entreprises vertes, il ne s’agit pas tant de faire plus ou moins davantage que ce qui existe déjà, mais plutôt de favoriser la rencontre et le dialogue entre les nombreux porteurs d’idées et la multitude des apporteurs de capitaux privés.
Or les plateformes de rencontres sont peu nombreuses et peu performantes, parce que bâties sur un modèle économique qui démontre une vision peu éclairée des contraintes et des attentes des principaux acteurs du marché.
La suite du texte dans le fichier ci-joint
2 Une autre interprétation de l’inefficience du marché
3 L’observation du marché se focalise sur une minorité d’acteurs peu représentatifs
4 La faiblesse du dispositif public d’aide au financement de l’innovation réside surtout dans son système d’activation
5 Les forces vives du financement doivent être abreuvées en projets et non pas en aides financières et/ou fiscales supplémentaires
Suivi d’un lexique
Savez-vous parler capital-risque ?
Les mots qu’il faut savoir manipuler…