Note de lecture de l’ouvrage “Pourquoi l’écologie n’est pas l’ennemie de l’économie”
de Frédéric Denhez, paru chez Delachaux et Niestlé, 2007.

Un texte de Viviane Laroy, chercheuse-associée à Etopia.

Préambule

L’auteur tente déjà dans son titre, si pas de réconcilier, de rassembler les disciplines qui semblent être séparées depuis le 19ième siècle, à savoir la science de la nature, de la vie et l’économie : « Le présent est un gaspi, l’avenir nous ruinera ! A moins qu’économistes et écologistes acceptent d’oublier leurs dogmes particuliers pour trouver le moyen commun de donner à la nature un prix compréhensible et acceptable pour tous les agents économiques que nous sommes . » L’ambivalence de son approche est tout de suite visible puisque la nature est ici prise en considération par rapport à son coût, en d’autres termes, ce sont les critères économiques qui servent ici à évaluer la nature. Il n’est donc pas question ici d’un équilibre entre deux disciplines. La seule alternative proposée est celle de l’Etat, comme agent régulateur. Mais est-ce bien cela rassembler en une seule pratique les valeurs économiques et les valeurs liées au cycle naturel de la vie et de la nature ? Autant nous comprenons comment il est possible d’appliquer les premières aux secondes, autant, les secondes sont tout à fait inexistantes au sein d’un système politique spécifique et autonome.

L’auteur tord le cou à l’idée selon laquelle « avant c’était mieux » pour ensuite nous faire l’historique des penseurs économico-philosophiques jusqu’à présenter un état de la situation actuelle.

Table des matières (document à télécharger ci-contre)

Préambule

1. Avant le capitalisme : les techniques d’agriculture

2. Théorisations économico-philosophiques
2.a. La Physiocratie
2.b. Les Classiques
2.c. Les Néo-classiques
2.d. Les Bio-économistes

3. Le prix de la nature
3.a. La nature en bourse
3.b. Les services de la nature
3.c. La nature, propriété privée
3.c.1. Propriété privée de la population locale
3.c.2. « Compensation pour servitudes de conservation »
3.c.3. L’agroforesterie
3.c.4. Conclusions
3.d. Internalisations : droit de polluer ou taxation
3.d.1. Droit de polluer
3.d.2. Taxation et réglementation
3.d.3 Conclusions

4. Conclusions générales

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