Formation de 3 heures – matin
La course à la compétitivité se fait sentir dans les universités comme dans des autres secteurs. Les conséquences de la marchandisation des sciences et l’enfermement des connaissances en disciplines académiques se font sentir. D’une part, les chercheuses et chercheurs des universités se sont montrés préoccupés des questions de déontologie de la recherche, de la pression de publier, de la détérioration de leur contexte de travail et de la marginalisation des approches de recherche critiques. De leur côté des mouvements sociaux ont démontré comment l’impact des liens intimes entre la recherche et les entreprises multinationales a profondément changé le fonctionnement des universités. Face aux sciences, peu capables de s’adresser aux crises multidimensionelles auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, ils poussent à la réinvention des relations entre les sciences et la société.
Dans cet atelier nous aborderons des questions de l’enclosure et de mise en commun des sciences à travers des initiatives de recherche action, de slow science et de la “désexcellence de la science” pour discuter comment nous pouvons nous approprier des procès de production de connaissances.
Avec différents chercheurs actifs dans différentes universités du pays : Barbara Van Dijck, Caroline Saal, Jérôme Pelenc, Camille Latin
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