Le 11 mars 2011, le monde a basculé.

Bercé par la petite musique du lobby nucléaire, nous avions, comme dit Olivier Deleuze[[Voir l’article : Le nucléaire, c’est la belgique de grand-papa !]], confondu improbable et impossible.
Après Fukushima, la réplique qu’on nous sert depuis 40 ans – “le risque zéro n’existe pas” – a pris une autre dimension. Même le premier ministre japonais déclare aujourd’hui que “le Japon a succombé au mythe de la sureté nucléaire”[[[Voir article : Le Japon a succombé au “mythe de la sûreté” nucléaire

>http://www.sortiedunucleaire.be/spip.php?article142]]].

Depuis le 11 mars, ce verrou probabiliste a sauté. Les grands médias, jusqu’alors plutôt pro-nucléaires, prennent la mesure sociétale de la question.
Ils font alors le chemin que tracent des écologistes et des ONG depuis 40 ans. Mais ils le font sur quelques mois… Et avec eux, la population mondiale qui, par internet, produit et diffuse un flux phénoménal d’infos sur le sujet.

Ce nouveau site vous propose de saisir ce moment, d’affiner ces liens entre la presse, le public, et les argumentaires des ONG et des verts, en rassemblant une petite part de ces flux. “www.sortiedunucleaire.be” compte déjà plus de 200 articles de 68 sources différentes, organisés chronologiquement et selon 170 mots-clé. Dans les mois et les années qui viennent, il continuera à être alimenté par les suggestions des internautes (et de la presse qui le souhaite).

Le nucléaire est avant tout une question politique : c’est un choix de société. Ce site offre la possibilité à chacun de se faire une idée de ce qui se cache derrière le lobby nucléaire en consultant une info libre et diversifiée. Voir clair pour décider démocratiquement des priorités du vivre ensemble.

En ouvrant le site “www.sortiedunucleaire.be” pour l’anniversaire de Fukushima, nous rendons hommage aux Japonaises et Japonais, et souhaitons contribuer à transformer le legs[[Voir l’article Message de Katsutaka Idogawa, Maire de la ville de Futaba]] de cette catastrophe en mémoire pour l’intelligence collective.

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