Je, tu, il composte… la nature fait le reste !


Les « ouvriers » de la nature sont les millions d’organismes (vers de terre, champignons, bactéries…) vivant dans le sol qui transforment les déchets organiques en un matériau fertile, brun foncé, aéré et qui fleure bon le sous-bois… qui n’est autre qu’une forme d’humus. Ils n’ont besoin pour cela que d’une alimentation variée, de l’eau et une bonne aération.

Cette technique de recyclage des déchets biodégradables a fait ses preuves ; à condition toutefois d’être bien maîtrisée. Elle permet une réduction substantielle de la taille de nos poubelles ménagères, tout en amendant nos jardins.

Elle suscite beaucoup d’intérêt chez les Ucclois. Des dizaines d’entre eux ont suivi la formation proposée par l’IBGE (Institut Bruxellois de Gestion de l’Environnement). Ils sont devenus « maîtres-composteurs ».

Les conférences régulièrement organisées à la commune drainent chaque fois un public motivé. Pendant la bonne saison, les habitants sont conviés le samedi matin pour un écolage animé bénévolement par des maîtres-composteurs.

Des liens amicaux se sont même créés entre les maîtres-composteurs et l’écoconseiller communal. Responsable du centre de démonstration (jadis situé au service vert puis nouvellement aménagé dans le site des jardins potagers de la rue de Stalle), celui-ci a suscité une dynamique conviviale qui favorise la diffusion d’un savoir-faire par les contacts interpersonnels sur le terrain.

Tout cela est très bien. Mais que faire si l’on a pas la chance d’avoir un jardin pour placer une compostière ?

Deux solutions : le « vermi-compostage » sur le balcon (dans des petits récipients proposés dans le commerce) ; ou le compostage collectif pour un l’ensemble des immeubles d’un quartier.

L’initiative d’une expérience pilote de compostage de quartier a été menée avec succès par le Comité Tillens-Rosendael au cœur d’une oasis potagère en marge de la chaussée d’Alsemberg : cet îlot de verdure a été sauvegardé dans un quartier dense à l’issue d’un combat citoyen contre une promotion immobilière, relayé par les pouvoirs communaux ucclois et forestois puis l’action de la Région (via une restructuration avec dépollution partielle des sols par l’IBGE). Je regrette de ne pas avoir trouvé le temps d’impulser une politique visant à la multiplication de telles expériences.

Une technique écologique. Une participation citoyenne responsable.

Un aspect concret de l’action de l’échevinat de l’Environnement ucclois

qui se poursuit avec succès, par delà les changements de majorité.

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