Marie Peltier nous propose cet atelier fort intéressant. Dans un climat politique de plus en plus clivé, nous sommes dorénavant régulièrement confrontés à des propos conspirationnistes dans notre quotidien : auprès de nos collègues, de nos amis, de notre famille. Il est souvent très difficile de savoir comment réagir, d’un point de vue relationnel et d’un point de vue argumentaire. Est-ce que  cela vaut la peine de discuter et de contredire ? Y a-t-il des sujets à éviter ?

Comment faire pour restaurer de la confiance et du dialogue ? Il n’y a évidemment pas de recette miracle ni de réponses simples à ces questions mais il existe des pistes et des balises concrètes qui peuvent être utiles. Ces balises concernent à la fois notre comportement et notre attitude, mais aussi notre vision politique et notre manière de la défendre. Ce sont ces pistes que nous  envisagerons à travers cet atelier, qui s’ancrera dans plusieurs exemples concrets et qui débouchera sur un partage d’expériences.

Marie Peltier enseigne l’Histoire depuis plus de 15 ans. Elle est actuellement professeure à la Haute Ecole Galilée de Bruxelles. Depuis 2011, dans le sillage des printemps arabes, elle décide de se consacrer à sensibiliser l’opinion publique aux aspirations à la dignité et à la liberté portées par la rue syrienne. Cet engagement va la conduire à étudier de plus près la propagande des régimes autoritaires et à comprendre combien celle-ci épouse de vieilles haines, tout en charriant des obsessions actuelles.

Ce travail sur le récit, c’est-à-dire sur la manière de raconter le monde qui nous entoure et de le scénariser à l’aune de nos préoccupations, va la conduire à se pencher de manière plus particulière sur la question du conspirationnisme contemporain. Elle est l’autrice de « L’ère du complotisme. La maladie d’une société fracturée » (Les Petits Matins, 2016 – réédition 2021), et de « Obsessions. Dans les coulisses du récit complotiste » (Inculte, 2018).

On peut suivre son travail à travers le Site Internet mariepeltier.org

Avec MARIE PELTIER, professeure à la Haute École Galilée