«J’abandonne sur une chaise, le journal du matin, les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent» chantait il y a peu Stéphane Eicher. On a bien souvent l’impression que nous pourrions reprendre ce refrain tous les matins.

Et si nous tentions une sélection optimiste des nouvelles ?

 L’Echo du 13 mai : «Les mégalopoles passent au vert…». Cinq banques ont versé un milliard de dollars chacune pour aider les villes à réduire la consommation d’énergie de leurs immeubles.

 Belga du 21 mai : Métop-A, le premier satellite de surveillance du climat de l’Europe est entré en service. Il donnera de précieuses indications, entre autres, sur les concentrations en ozone et les gaz à effet de serre.

 23 mai – Conférence de presse de C-Power. Ce consortium, qui comprend deux sociétés wallonnes, annonce le démarrage des travaux préparatoires pour la construction d’un parc éolien de 60 éoliennes de 5 MW sur le Thorntonbank à 30 km des côtes belges. Ce sera une première mondiale qui bénéficie des progrès extrêmement rapides de la technologie éolienne.

 Numéro de mai du «Mouvement communal» (revue de l’UVCW) : un dossier de 10 pages est consacré aux lotissements durables (étopia avait lancé le mouvement avec son colloque «Quartiers durables» en février dernier).

 Le Soir du 22 mai : «La vérité CO2 sur les étiquettes». Le Carbon Trust lance l’étiquetage CO2 en Grande Bretagne. La société de grande distribution TESCO veut être la première à mettre une étiquette carbone sur chacun des 70.000 produits de son assortiment.

Bien sur, tout cela fait un peu patchwork mais c’est aussi autant d’indices de notre capacité à changer, à évoluer rapidement. Pourrions-nous finalement constater dans les faits, la pertinence de cette citation d’Hölderlin qu’aime tant à rappeler Edgar Morin : «Quand croît le péril, croît aussi ce qui sauve».

José DARAS, président d’étopia

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