Un texte de Laurence Lambert, chercheuse à Etopia.


Plus que jamais, l’alimentation occupe une place centrale dans le quotidien de chacun d’entre tous, la vie étant, en principe, rythmée par les repas dont les habitudes ont considérablement évolué au cours des cinquante dernières années (pris en famille, sur le pouce, en collectivité, en rue, au snack, au restaurant, …).

Jamais on n’a autant parlé de gastronomie : les cours de cuisine se multiplient, de même que les livres de cuisine, les chroniques et les recettes gastronomiques dans les médias foisonnent, etc. Mais cette importance si grande consacrée à l’alimentation, cette évocation à profusion de la gastronomie, qui découle sans doute d’une gamme de produits aussi large que diversifiée, traduit-elle une alimentation durable ?

Dans ce contexte, peut-on imaginer que les politiques régionales wallonnes fassent de l’alimentation durable un enjeu fondamental visant à maintenir une agriculture paysanne et familiale, moins dépendante du modèle de production et de consommation agro-industriel, à réduire son impact environnemental et à retrouver, pour chacun d’entre nous, le plaisir d’une alimentation saine et équilibrée, source de bien-être, de santé et de convivialité ?

Sommaire de ce dossier (à télécharger en pdf)

  1. Introduction
  2. Le contexte : un modèle agro-industriel non durable
  3. Qu’entend-on par alimentation durable ?
  4. Alimentation durable : la qualité ne dit pas tout !
  5. Des expériences utiles pour définir une alimentation durable en Région wallonne
  6. En conclusion

A lire également

 L’étude « Slow Food : où en est l’agriculture wallonne ? », par Laurence Lambert, étopia, 2007

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