Nous avons dépassé les limites physiques de notre planète. Tous les indicateurs sont au rouge. Or il semblerait que, devant l’urgence de l’action, nous restions saisis d’une étrange torpeur. Comment l’expliquer, si ce n’est que le nom de Dieu est « Consommation » et que nous soyons condamnés à ne vivre que pour elle ? Nous nous sommes soumis à l’État-providence, nous nous soumettons à l’idéologie1 du marché parce qu’ils changent les pierres en pains et que nous ne pouvons cesser de nous en rassasier. Angoissés par le cancer qui ronge notre Terre, coupables aussi, car il est notre œuvre, nous nous trouvons impuissants face à nos désirs contradictoires. Il nous faut changer… sans renoncer au pain. La démesure financière a catalysé les crises, économique, culturelle, sociale, environnementale. Nos sociétés sont malades et nous ne pouvons plus nous le cacher (…)

  1. Avant-propos
  2. Le management « hokus, pokus ! » des banques
  3. Capitalisme et machine informationnelle
  4. Le masque aveuglant du capitalisme
  5. Pour une dynamique du changement
  6. Déconstruire l’amalgame
  7. Conclusions
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